Vous trouverez ci-joint la copie du courrier commun INAPORC/INTERBEV adressé au Président de la République demandant la plus ferme détermination de l’Etat vis-à-vis des nouvelles actions annoncées par les extrémistes « journées du sang versé 2018 ».
Violence des mouvements antispécistes. Vers une commission d’enquête parlementaire
25/10/2018 | par Arnaud Carpon | Terre-net Média
Une vingtaine de députés de différents partis politiques envisagent d’ouvrir une commission d’enquête parlementaire sur les activistes antispécistes violents et sur les atteintes à la liberté alimentaire.
Damien Abad, député LR de l’Ain, a déposé à l’Assemblée nationale, mercredi 24 octobre 2018, une proposition de résolution « tendant à la création d’une commission d’enquête parlementaire sur les activistes antispécistes violents et sur les atteintes à la liberté alimentaire ».
Ce même jour, une vingtaine de députés, dont Damien Abad et ses homologues LR Marc Le Fur (Côtes-d’Armor) et Fabrice Brun (Ardèche), ont auditionné Jean-François Guihard, le président de la Confédération Française de la boucherie-charcuterie. Une audition dont se félicite le représentant de l’organisation.
« La Confédération Française de la boucherie-charcuterie se félicite de ce soutien transpartisan alors que les actions violentes à l’encontre des boucheries-charcuteries artisanales se multiplient. »
Selon Jean-François Guilhard, l’association antispéciste 269 Life France envisage une nouvelle action. « L’association 269 Life France appelle publiquement à déverser de la peinture rouge sur l’espace public devant les boucheries, fromageries et poissonneries dans le cadre de sa campagne « les journées du sang versé » à compter du 2 novembre sur une période de quinze jours », s’est-il inquiété auprès des députés. « Cet acharnement contre nos artisans n’est plus tolérable et doit être une bonne fois pour toutes sanctionné ! »
La Confédération française de la boucherie-charcuterie a également fait part de ses craintes « au sujet de la multiplication des manifestations de militants végans qui n’hésitent plus à venir provoquer les artisans, leurs salariés, apprentis et clients directement devant les commerces ». L’organisation demande à l’État, et notamment aux préfets, « d’interdire de tels rassemblements devant les étals qui perturbent l’activité économique des artisans et commerçants, dans un climat extrêmement tendu ».