LSA // Emmanuel Macron: «Il n’y a pas de grand pays, sans agriculture forte»

Économie Le 19/05/2021

«Il n’y a pas de grand pays sans agriculture forte », a déclaré ce mardi 18 mai 2021, le président de la République Emmanuel Macron, à l’occasion du Grand Rendez-vous de la souveraineté alimentaire. Cet évènement organisé à l’initiative du Conseil de l’Agriculture française, en partenariat avec le CENECA s’inscrit dans le cadre de la semaine de l’agriculture française qui se tient du 13 au 24 mai 2021.

 

Un sujet politique

A l’occasion de ce rendez-vous qui s’est tenu tout au long de la matinée, plusieurs tables rondes se sont succédées sur le sujet de la souveraineté alimentaire. Un sujet qui, depuis son arrivée rue de Varenne en juillet 2020, guide les actes de Julien Denormandie, ministre de l’agriculture et de l’alimentation. Même si pendant la crise sanitaire, la chaîne alimentaire a tenu bon et a démontré sa capacité à nourrir la population, cet enjeu s’est encore renforcé.

 

Une réorganisation nécessaire

De fait, au cours de cette matinée consacrée à la souveraine alimentaire française, de nombreuses questions ont été posées et notamment celles des conditions de sa réussite. « Pour dépendre le moins possible de l’extérieur mais aussi des aléas climatiques, il faut réussir à se réorganiser », a insisté Emmanuel Macron, en conclusion de la matinée. Et de mettre en avant le plan protéines inscrit dans le plan de relance et qui doit permettre de réduire la dépendance de la France à l’égard du soja importé de pays tiers.«Il faut aussi réduire le risque face aux aléas climatiques», a poursuivi le Président de la République en réponse aux questions posées par les agriculteurs.

 

Une nouvelle loi votée en juin

« La question du revenu agricole est la mère des batailles. C’est celle que j’ai engagé au début du quinquennat », a rappelé Emmanuel Macron. Mais si le discours de Rungis, les Etats généraux de l’alimentation et la loi Egalim ont, de l’avis du président de la République, permis certaines avancées, notamment dans les filières les plus organisées comme celles du lait, d’autres filières, notamment la filière bovine, sont toujours en difficulté. « Les producteurs doivent poursuivre leurs efforts en matière d’organisation. Sinon, on aura beaucoup de mal à avancer. Mais il faut aussi changer plus profondément les choses car les négociations commerciales telles qu’elles fonctionnent aujourd’hui ne sont pas satisfaisantes », a constaté Emmanuel Macron.

 

Dans ce contexte, le président de la République compte sur le projet de loi qui sera déposé d’ici le mois de juin par le ministre de l’agriculture et de l’alimentation pour changer la donne. Inspiré des travaux menés par Serge Papin, il doit favoriser les contrats pluriannuels et faire en sorte que les prix soient construits à partir des coûts fixes et de la juste rémunération du producteur. « L’objectif est que cette loi puisse être votée par les parlementaires avant les prochaines négociations commerciales », a insisté le président de la République.

 

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