L’ouvrage de Guillaume Coudray Cochonneries, Comment la charcuterie est devenue un poison sortira jeudi 14 septembre (Ed La découverte – Collection Cahiers libres).
Marianne en publie ce jour les bonnes feuilles.
Vous trouverez ci-joint le PDF de l’article publié aujourd’hui.
L’introduction ci-dessous en résume le propos :
” En déroulant l’histoire des charcuteries toxiques, Guillaume Coudray nous plonge dans l’aube méconnue d’une industrie à l’origine du fordisme, d’une mondialisation précoce doublée de spéculation boursière, et de normes sanitaires embryonnaires souvent contournées. On découvre aussi les effets pervers de la construction européenne, et un lobbying cynique digne de celui des grandes firmes du tabac et de l’amiante. L’auteur remonte donc le fil de décennies de manipulations, faites de chantage à l’emploi, de bras de fer juridique et de pseudo-études scientifiques publiées en rafale, sur fond de mensonges assurant que nitrates et nitrites seraient le seul rempart contre le botulisme et diverses contaminations bactériennes. En somme, ces « cochonneries » auraient de quoi donner raison aux végétariens de tout poil si Guillaume Coudray ne rappelait l’existence de produits de terroir exempts d’additifs nitrités – à l’instar du jambon de Parme – et le combat quotidien des « vrais charcutiers » à qui il dédie ce travail d’intérêt public. Autrement dit, plus d’excuse pour préférer le terroir aux hypermarchés !”
Les industriels français y sont pointés du doigt (à ce stade, pas de citation précise d’entreprises, ni de la FICT).
Ci-dessous le descriptif de l’ouvrage sur le site internet de la maison d’édition
(http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Cochonneries-9782707193582.html)
“Un vent de panique souffle sur la filière cochon depuis que l’OMS l’a confirmé fin 2015 : les charcuteries sont cancérogènes, directement responsables du cancer de l’intestin. Aussi appelé « cancer colorectal », c’est le plus fréquent chez les non-fumeurs. Principal coupable : la charcuterie traitée au nitrate de potassium et au nitrite de sodium. Les industriels jurent que ces additifs sont indispensables pour protéger le public contre certaines bactéries.
C’est un mensonge. En réalité, ils servent à accélérer la fabrication, à donner à la chair une appétissante couleur rosée, à baisser les coûts de production et à maximiser les profits.
Fruit de cinq années d’enquête dans les archives administratives et médicales, ce livre dévoile l’histoire secrète des « charcuteries modernes » optimisées par la chimie. Popularisés par quelques entrepreneurs de Chicago, les knacks et les jambons nitrés ont conquis toute la planète en évinçant les charcuteries traditionnelles, plus longues à fabriquer.
Face à ce scandale sanitaire, les charcutiers français, dépositaires d’un patrimoine gastronomique authentique, sauront-ils relever le défi d’une charcuterie honnête, sans cosmétiques et surtout sans victimes ?”
La FICT est mobilisée sur le sujet et a d’ores et déjà réactivé sa cellule de crise. Nous ne manquerons pas de vous tenir informé des suites.