En 2019, la conjoncture aura été favorable aux élevages porcins avec la forte demande chinoise qui a entraîné l’envolée des cours. À en croire le service de la statistique publique (SSP) qui a publié une analyse des données du RICA (Réseau d’Information Comptable Agricole) de l’année 2019, le RCAI (Résultat Courant Avant Impôt) par actif non salarié en France s’est établi à 89 785 euros et a été multiplié par plus de 3,5 par rapport à 2018. Le RCAI dépasse ainsi celui des autres orientations telles que les cultures hors céréales-oléo protéagineux (46 499 €), la volaille (31 126 €) ou encore les bovins viande (15 997 €).
À noter toutefois que ce résultat fluctue beaucoup d’une année sur l’autre en raison de la volatilité du marché du porc. « Les exploitations porcines affichent, comme en 2018, le plus haut niveau d’investissement (60 940 €) en 2019 » indique l’Ifip. Des investissements qui ont surtout été utilisés sur les bâtiments. Si l’endettement des élevages porcins diminue en 2019 et atteint 437 400 € (- 5,4 % en un an), il reste le taux le plus élevé des filières agricoles.
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