Vous trouverez en pièce jointe un article intéressant paru dans LE FIGARO
Le formalisme des négociations commerciales à la française, qui se déroulent une fois par an sous le contrôle de la DGCCRF, ne facilite pas la prise en compte des hausses de coûts de production en cours d’année. « Normalement, les tarifs négociés devraient permettre d’appliquer des hausses automatiques en cas d’inflation de nos coûts, mais en pratique, cela n’arrive jamais», déplore Dominique Amirault, le président de la Feef, qui représente les PME du secteur. En cours d’année, les industriels peuvent demander à activer des « clauses de revoyure», mais c’est aux distributeurs qu’il revient de leur donner suite…
Le bilan n’est cependant pas tout noir pour les industriels et les agriculteurs. Dans plusieurs filières, comme la volaille, l’oeuf, la charcuterie ou les fruits, affectés par le gel, certaines clauses ont bien été activées, constate le ministère de l’Agriculture, qui suit attentivement le sujet.
La proposition de loi Besson-Moreau, adoptée le 24 juin en première lecture à l’Assemblée nationale, devrait résoudre en partie ces difficultés. Elle prévoit une indexation automatique du prix des matières premières agricoles, dont le coût ne sera pas négociable, entre industriels et distributeurs. Le problème reste en revanche entier pour la hausse des coûts du carton, du verre ou du transport…