Vous trouverez en pièce jointe la lettre de la FNP.
François VALY, Président de la FNP, fait le point notamment sur l’arrêt de la castration à vif à partir du 1er janvier 2022, en soulignant que “la filière aura toujours besoin de la qualité particulière des mâles castrés pour nombre de produits d’excellence de la charcuterie française”.
EDITO
Tout sujet relatif aux pratiques agricoles et d’élevage est souvent passionné. Comme dans beaucoup de domaines, tout le monde donne son avis, parfois tranché. Le bien-être des animaux est un sujet quotidien pour les éleveurs, dans le soin donné, les choix économiques d’aménagement des bâtiments, de conduite d’élevage, de génétique,… L’arrêt de la castration à vif a été décidé par le Ministre, et même si l’élevage de mâles entiers augmente un peu partout en Europe, la filière aura toujours besoin de la qualité particulière des mâles castrés pour nombre de produits d’excellence de la charcuterie française.
Dans un marché toujours plus segmenté, il va falloir décider, pour les éleveurs des conduites d’élevage, pour les pouvoirs publics des protocoles de castration, et pour les acheteurs de mieux rémunérer la qualité.
La FNP a donc naturellement choisi ce thème pour la table ronde de son AG le 11 juin 2021 à Pau, dans la région du célèbre Jambon de Bayonne ! La FNP partagera alors sa position et ses propositions.
François Valy Président de la FNP
Selon les estimations IFIP, à l’échelle de l’Union européenne, la production de mâles entiers (ME) augmente régulièrement et représente, en 2020, environ 18% de la production totaleavec de fortes variations entre pays en fonction de leurs traditions et de leurs marchés.