Jeudi 1er décembre, un premier foyer a été confirmé dans un élevage de canards situé dans le département du Tarn (commune d’Almayrac).
Une forte mortalité des canards avait été signalée et a entraîné des prélèvements pour analyse. Parmi les 5000 canards que comportait l’exploitation, 2000 canards sont morts. A ce stade, l’hypothèse privilégiée de contamination est celle d’un contact avec la faune sauvage, ces oiseaux ayant accès à un parcours extérieur.
Au vu du potentiel de diffusion très élevé de ce virus H5N8, le ministère de l’agriculture a saisi ce jour l’Anses afin d’évaluer la pertinence de placer l’ensemble du territoire national en « zone à risque élevé ».
Même s’il s’agit d’un épisode différent de l’épisode 2015-2016 qui avait touché le sud ouest de la France et qui portait sur des souches différentes (H5N1, N2 et N9), la découverte de ce premier foyer d’H5N8 dans un élevage commercial du Tarn ne permet pas de recouvrer le statut indemne de la France au regard de l’influenza aviaire, initialement envisagé le 3 décembre prochain. Pour autant, les normes internationales de l’OIE sur la « régionalisation » des maladies animales doivent s’appliquer, et les exportations des produits de l’aviculture française doivent se poursuivre.
Le Ministère de l’agriculture appelle à la vigilance de tous les acteurs : éleveurs, chasseurs, propriétaires particuliers de basses-cours, autres détenteurs d’oiseaux, vétérinaires, etc afin de tout mettre en oeuvre pour nous protéger de la propagation de ce virus.