Etude FranceAgriMer/IFOP – Végétariens et Flexitariens en France en 2020

Économie Le 24/05/2021

Vous trouverez en pièce jointe une étude très intéressante réalisée par l’IFOP pour le compte de FranceAgriMer et qui permet de mesurer l’ampleur en France du phénomène végétarisme/végaisme/flexitarisme.

 

Rapport à l’alimentation et à la viande 

Evolution globale du rapport à l’alimentation :

  • 82% des personnes interrogées disent essayer de consommer moins mais mieux
  • 78% affirment privilégier les produits locaux dans leurs achats ou plus rémunérateur pour le producteur

 

Au sujet de la viande :

  • 89% des Français interrogés déclarent aimer la viande
  • 79% considèrent qu’elle est nécessaire pour être en bonne santé
  • 63% estiment que le repas est plus convivial avec la viande
  • 90% considèrent que le fait de manger de la viande est compatible avec le respect du bien être animal

 

En France, la part des régimes sans viande reste encore marginale, puisque seuls 2,2% des Français déclarent ne plus consommer de viande, soit un peu moins d’1 million de personnes (24% se considèrent comme flexitariens = 10,6 millions de personnes et 74% omnivores = 33 millions de personnes).

 

Pour les flexitariens, l’enjeu est de limiter la consommation de viande en général (72%) et notamment la viande de bœuf (71%), devant la charcuterie (60%) et la viande de porc (56%). Ces consommateurs remplacent les protéines animales dans leurs assiettes avant tout par les légumes secs (lentilles, pois chiches, haricots blancs) puis par les pommes de terre, les fruits à coque et les céréales (quinoa, boulghour).

 

Les profils

Les personnes ayant un régime alimentaire sans viande et les flexitariens ont un profil plutôt féminin, urbain et diplômé. Les omnivores sont majoritairement des hommes habitant dans les zones rurales, avec peu de diplômes et une forte proportion d’ouvriers dans leurs rangs.

Les motivations

La santé, la condition animale et la protection de l’environnement sont des causes communes: la santé en premier lieu pour les flexitariens, tandis que les régimes sans viande le font avant tout dans le souci de la cause et du bien être animal:

  • 68% évoquent les conditions d’élevage/d’abattage parmi leurs motivations (56% pour les flexitariens).

 

 

7 profils-types représentant 34% de la population totale, qui limitent ou excluent la viande: qui sont-ils?

 

 

 

Les consommateurs sont de plus en plus à l’écoute des NOUVELLES TENDANCES allant vers une CONSOMMATION PLUS RÉFLÉCHIE et une ALIMENTATION PLUS DURABLE : plus naturelle, meilleure pour la santé, soucieuse de son impact environnemental et social.

Les régimes sans viande restent encore très minoritaires dans la population française, mais il sera important de suivre l’évolution des différents profils dans le temps pour évaluer l’impact de cette tendance de consommation sur l’avenir des filières agricoles.

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