Vous trouverez ci-dessous le message adressé par Richard Girardot au Conseil d’administration de l’Ania, concernant la recommandation signée par l’ensemble des opérateurs de la chaine alimentaire (pièce jointe), après plusieurs jours d’intenses négociations, sous l’égide de l’Etat (ministère des transports).
Entre risque de pénurie, demandes d’augmentation unilatérale et parfois rétroactives des coûts du transport que nous avions dénoncées, le dialogue avec les transporteurs a souvent été difficile. L’objectif de cette recommandation est de faciliter les négociations entre opérateurs et d’appeler à la modérations des hausses de tarifs en particulier pour les PME de l’alimentaire, fortement fragilisées par cette crise
Message de Richard Girardot – Président de l’ANIA
Chers tous,
Comme vous le savez, le sujet des transport est particulièrement sensible depuis le début de cette crise.
Entre risque de pénurie, demandes d’augmentation unilatérale et parfois rétroactives des coûts du transport que nous avions dénoncées, le dialogue avec les transporteurs a souvent été difficile.
Au niveau de l’ANIA, nous avons mis en place une war room, avec des responsables logistiques, afin d’alimenter la cellule « transport » mise en place sous l’égide de la direction des transports, en présence des distributeurs, des transporteurs et de l’ANIA.
Après plusieurs jours d’intenses négociations – et les équipes de l’ANIA ont défendu pied à pied vos intérêts- une recommandation, que vous trouverez ci-jointe, a été signée par tous les acteurs.
Elle vise à faire reposer les discussions sur les coûts du transport sur des principes clairs et partagés par tous pour maintenir la cohésion et la solidarité entre tous les maillons de la chaîne alimentaire.
L’objectif de cette recommandation est de faciliter les négociations entre opérateurs et d’appeler à la modérations des hausses de tarifs en particulier pour les PME de l’alimentaire, fortement fragilisées par cette crise.
Ce cadre non contraignant repose sur 4 principes clairs et partagés par tous :
- Répercussion (des coûts légitimes) ;
- Modération ( par la justification) ;
- Concertation ( des négociations doivent pouvoir avoir lieu, les hausses ne pouvant être imposées) ;
- Médiation.
L’entrée en négociation relève bien entendu de chaque entreprise, nous savons que des négociations ont déjà été entamées et que des accords se trouvent au cas par cas. Toutes les situations et toutes les destinations ne sont pas équivalentes.
Nous espérons que cette recommandation sera de nature à faciliter et apaiser les discussions.
Bien à vous,
Richard Girardot