Vous trouverez ci-joint les derniers numéros des veilles médiatiques agro-alimentaires pour la Chine, Hong Kong et Taiwan.
L’article le plus intéressant pour notre filière semble être celui-là :
CHINE : LA POLICE A NOTIFIE DES CAS DE PESTE PORCINE AFRICAINE ET ARRETE PLUS DE 1000 SUSPECTS
Les policiers ont résolu plusieurs affaires criminelles liées à la peste porcine africaine et ont saisi une grande quantité de charcuteries contaminées.
Le 1er mars 2019, le bureau de la sécurité publique a tenu une conférence de presse à Beijing afin de rendre compte de ses efforts récents pour réprimer les crimes liés à la peste porcine africaine, en citant 10 cas de fraude qui ont eu lieu à Changde, Panzhihua, Fushun, Shanghai, Chengdu, Yulin, Jieyang, Rui’an, Ningde et en Mongolie Intérieure.
Les services de police des différentes régions ont enquêté sur 32 affaires criminelles en lien avec la peste porcine africaine, aboutissant à l’arrestation de 90 suspects et à la découverte de plus de 15 000 porcs malades et plus de 140 tonnes de viande de porc et de produits contaminés. Ils ont également résolu plus de 500 cas touchant l’élevage et la vente de bétails et de volailles décédés à la suite d’une contamination impliquant 960 suspects.
Ces actes criminels se manifestent sous trois aspects :
– Le premier concerne la production et la vente de porcs morts de cette peste dans l’élevage. Certains éleveurs n’hésitent pas à vendre des porcs infectés même si l’épizootie avait déjà été détectée pendant la période de l’élevage en omettant d’en informer les services sanitaires et en négligeant les traitements vétérinaires sur les porcs atteints.
– Le second concerne l’abattage considéré comme illégal puisque certains établissements tuent les porcs sans l’autorisation obligatoire des autorités sanitaires chinoises.
– Le troisième concerne certaines entreprises et individus qui, dans un objectif de diminution des pertes, trafiquent des porcs provenant de zones contaminées. En achetant illégalement des certificats de quarantaine, ces trafiquants légalisent l’accès au marché de consommation des porcs n’ayant pas été en quarantaine ou porteurs du virus.
Date : le 2 mars 2019
Source : http://www.sohu.com/a/298729050_358939
L’impact de la fièvre porcine africaine sur la consommation chinoise reste modérée. En effet, selon des informations communiquées par le bureau d’Inaporc en Chine, la consommation de viande de porc en Chine aurait baissé de 1% en 2018 (- 559 000 tonnes) mais le porc occupe toujours la première place avec 62,4% des produits carnés consommés soit environ 56,13 M de tonnes. La baisse de la consommation de viande de porc a profité à la consommation de produits bovins, ovins et la volaille qui
se sont accrues respectivement de 6,5%, 1,9% et 1,9%.
Bien que le gouvernement ait communiqué à chaque instant la non dangerosité du virus pour l’homme, le doute s’est installé auprès des consommateurs.
De son coté, Rabobank prévoit que cette baisse de la consommation de viande de porc va se poursuivre en 2019 et s’attend à ce que tous les types de viande sur le marché chinois voient leur prix augmenter au cours du deuxième trimestre 2019.