L’interprofession porcine a présenté comme prévu, le 6 juillet lors de son assemblée générale, les différents protocoles envisagés par la profession pour mettre un terme à la castration à vif des porcelets.
Quatre solutions ont été détaillées dans un diaporama (coûts, avantages, inconvénients, freins réglementaires…) :
- mâles entiers + détection à l’abattoir ;
- castration sous anesthésie locale + analgésie ;
- castration sous anesthésie générale + analgésie ;
- immunocastration + détection à l’abattoir.
« Maintenant, c’est entre les mains des pouvoirs publics », a indiqué le président d’Inaporc Guillaume Roué à Contexte le 19 juillet. Il craint néanmoins que le protocole sous anesthésie locale (la plus simple à mettre en place pour les éleveurs) ne soit recalé. La méthode « ne répond pas strictement à l’arrêté, car il reste une perception de la douleur », dit-il. Or, selon lui, la profession vétérinaire campe sur une « posture rigide en prenant l’arrêté à la lettre ».