La Commission publie la liste des actions envisagées pour réviser la législation sur le bien-être des animaux
Elle a ouvert le 6 juillet une consultation sur la base d’une étude d’impact initiale. Comme prévu par la stratégie De la ferme à la table, la Commission doit réviser l’ensemble de la législation sur le bien-être animal d’ici la fin 2023.
Même si l’évaluation des textes ne s’achèvera qu’en 2022, l’exécutif a déjà identifié une série de failles concernant les conditions d’élevage, de transport et d’abattage. Parmi les problèmes récurrents : le manque de clarté des textes, l’absence d’outils de contrôle, ou l’inadaptation des règles en place avec les avancées scientifiques.
Afin de répondre à ces défis, la Commission met sur la table une série d’options. Pour le transport des animaux, elle propose par exemple soit d’interdire les exportations de certaines espèces vers les pays tiers, soit de mieux les encadrer. Concernant la castration, la caudectomie ou encore l’écornage, elle suggère soit d’interdire ces pratiques, soit de les restreindre. Sur l’étiquetage, elle pose trois options : imposer des exigences minimales aux labels nationaux, créer un label européen uniquement sur la question des cages, ou créer un label européen du bien-être animal.
Cette première phase de consultation se terminera le 3 août.