L’Assemblée Générale de l’AFRAA (Association France Russie pour l’Agroalimentaire) qui s’est tenue, le 7 novembre dernier à Paris, a été l’occasion de faire le point sur les embargos politique et sanitaire Russe, mais aussi, d’observer les évolutions du marché russe en matière de productions agricoles et alimentaires.
Pour mémoire, en janvier 2014, la Russie a mis en place un embargo sanitaire sur les produits à base de viande de porc de l’Union pour cause de PPA (Peste Porcine Africaine) et un embargo politique depuis août 2014 sur la quasi-totalité des produits agricoles européens . Cet embargo politique a été prolongé par la Russie jusqu’en fin 2018 et étendu il y a quelques jours aux abats et gras de boeuf et porc.
Dans le cadre de L’AFRAA dont la FICT est membre actif nous continuons à oeuvrer à une éventuelle sortie de crise. Ainsi cette année, les questionnaires entreprises demandés par les autorités russes pour tous les établissements n’exportant plus vers la Fédération de Russie, depuis 18 mois, ont pu être transmis. De même, la note de service DGAL sur les conditions sanitaires et le plan de contrôle Russie est enfin finalisée.
Des opportunités de marché se présentent sur les autres pays de l’Union Economique Eurasiatique (Bielorussie, Russie, Kazakhstatn, Kirdizstan, l’Ouzbekistan, l’Arménie), en particulier la Biélorussie. Une mission découverte a été organisée en octobre dernier dans le cadre de l’AFRAA avec le soutien financier de FAM (CR en pièce jointe).
Des négociations sont en cours pour faire reconnaitre un agrément commun à l’ensemble de ces pays et un éventuel prélisting.
Katia Roinet, Conseillère agricole à l’Ambassade de France en Russie, a fait un point de situation sur la productions agricole russe et les tendances à venir. Il apparait que l’embargo n’est pas le seul motif de ce recul des importations, la baisse du pouvoir d’achat des consommateurs russes, la hausse du prix de la viandes et surtout la reprise de la production intérieure expliquent aussi cette tendance.